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Une Fleur de Cerisier dans le Monde de Krynn
 
 
Avertissement : Je n'ai aucun copyright dans cette histoire. Seule Sakura Kusanagi est une de mes créations.
 
Notes : Cette histoire est née avec l'imagination de Silth. Silth est une de mes meilleures amies et une très grande « Maître de Jeu ». Sakura Kusanagi est née avec sa participation. C'est elle qui a entraînée la jeune fille dans l'univers de Lance Dragon.
 
Sakura est une Martial Artist 4/Warlock 2 d'après les règles de Donjons & Dragons 3.5. Du moins dans ce récit. Elle est une Ensorceleuse 1 dans la partie de Silth.
 
 
Prélude
 
Cantique du Dragon et de la Fleur de Cerisier :
 
Oyez le sage alors que sa chanson tombe comme la pluie ou les larmes du ciel,
Et lave les années, la poussière de bien des histoires du récit de la Lance Dragon.
Pour bien des Ages, au-delà de la mémoire et des mots,
Au premier balbutiement du monde,
Quand les trois lunes s'élevèrent du berceau de la forêt,
Les Dragons, terribles et grandioses,
Firent la guerre sur le monde de Krynn.
 
Et cependant de l'obscurité des dragons,
De nos cries pour la lumière en face de la lune noire montante,
Une lumière naquit en Solamnia,
Un chevalier de vérité et de pouvoir,
Qui en appela aux dieux eux-mêmes et forgea la puissante Lancedragon,
Perçant l'âme des dragons,
Repoussant l'ombre de leurs ailes des rivages éclairées de Krynn.
 
Ainsi Huma, Chevalier de Solamnia,
Porteur de Lumière, Premier Lancier,
Suivit sa lumière jusqu'au pied des montagnes Khalkist,
A la pierre au pied des dieux,
Dans le silence de leur temples.
Il appela les Faiseurs de Lances, il en appela à leur innommable pouvoir pour écraser l'innommable mal,
Pour repousser les ténèbres dans la gorge du dragon.
 
Paladine, le Grand Dieu du Bien,
Brilla au coté d'Huma,
Fortifiant la lance de son bras puissant,
Et Huma, brillant de mille feux,
Bannit la Reine des Ténèbres,
Bannit l'essaim des ses hordes criantes dans le royaume sans sens de la mort,
Ou leurs malédictions se répandirent sur rien et rien, profondément en dessous des pays illuminés.
 
Ainsi finit l'Age des Rêves et commença l'Age de la Puissance,
Quand Istar, royaume de lumière et de vérité, s'éleva à l'ouest,
Où les minarets de blanc et d'or pointaient au soleil et à la gloire du soleil,
Annonçant le trépas du mal,
Et Istar, qui avait enfanté les longs étés du bien,
Brilla comme un météore dans les ciels blancs du juste.
 
Cependant dans la lumière éclatante, le Roi-prêtre d'Istar vit des ombres :
La nuit, il voyait les arbres pour des choses portant dagues, les ruisseaux s'obscurcirent et s'épaissirent sous la lune silencieuse.
Il chercha maints livres pour les secrets d'Huma,
Chercha les parchemins pour des signes et des sortilèges afin qu'il puisse, à son tour, invoquer les dieux,
Afin qu'il puisse trouver leur aide dans ses buts sacrés,
Et qu'il puisse purger le monde du péché.
Une fleur portée par le vent d'un lointain cerisier lui murmura à l'oreille,
Mais il l'ignora, car seul Huma pouvait lui donner les réponses.
 
Alors vint le temps de l'obscurité et de la mort alors que les dieux se détournèrent du monde.
Une montagne de feu s'écrasa comme une comète sur Istar,
La cité fut brisée comme un crâne dans les flammes,
Des montagnes naquirent de plaines fertiles autrefois,
Des mers se déversèrent dans les tombes des montagnes,
Les déserts soupirèrent aux fonds des océans,
Les routes de Krynn devinrent les voix des morts.
 
Ainsi commença l'Age du Désespoir.
Les chemins s'enchevêtrèrent.
Les vents et les tempêtes de sable demeurèrent dans les restes des cités,
Les plaines et les montagnes devinrent nos maisons.
Alors que les anciens dieux perdirent leur pouvoir,
Nous appelâmes le ciel vide dans le froid, implorant les nouveaux dieux.
Le ciel reste calme, silencieux et immobile.
Nous attendons encore sa réponse alors que le cerisier est toujours caressé par le vent.
 
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Le Vieil Homme
 
Tika Waylan vaquait à ses tâches dans l'auberge du Dernier Refuge. La vieille auberge de Solace demandait beaucoup d'effort pour l'entretien mais la jeune fille de dix-neuf ans sourit car elle était chez elle.
 
Elle promena ses yeux verts en dessous de ses cheveux roux sur les bois chauds et confortables. Cela ne valait pas certaines auberges à Haven, mais l'arbre vivant enserrait les murs avec tant d'attention et d'affection qu'il était difficile de différencier le travail de l'homme et celui de la nature.
 
Midi approchait et l'auberge allait bientôt ouvrir. Tika sourit : Tout était prêt, elle n'avait plus qu'a balayer le sol.
 
Otik, le patron de l'auberge, émergea de la cuisine, enveloppé des vapeurs odorantes de son domaine. « Devrait être encore un bon jour pour le temps et les affaires, » dit-il gaiement.
 
Tika secoua la tête. « J'aimerai mieux que les affaires soient plus fraîches et le temps plus chaud que l'inverse. » La jeune fille soupira. Depuis un certain temps, tout le monde était sur les nerfs. Elle maugréa au sujet d'un certain Retark qui avait tiré son épée lorsqu'elle avait laissé échapper une choppe la nuit dernière.
 
Otik haussa les épaules. « Bah ! Retark est un garde au service des Questeurs de Solace. Ils sont toujours nerveux. Tu le serais aussi si tu devais travailler pour Hederick, ce fanat… »
 
Tika se tourna, alarmée, vers Otik. « Attention ! »
 
Otik haussa à nouveau les épaules. « A moins que le Haut Théocrate ne puisse voler, il a peu de chance de pouvoir m'entendre. J'entendrais ses bottes sur les escaliers avant qu'il ne puisse m'écouter. » Tika remarqua qu'il avait quand même baissé la voix. « Les résidents de Solace ne continueront pas longtemps à supporter cela, je te le dis. Des gens qui disparaissent, emmenés on ne sait où. C'est un bien sombre moment. » Il secoua la tête puis sourit un peu. « Mais c'est bon pour les affaires. »
 
« Jusqu'à ce qu'il nous fasse fermer. » Tika retourna à son balai.
 
« Même les théocrates ont besoin de se remplir la bedaine et de rincer le feu et le soufre de leurs gorges. » Otik ricana. « Ca doit être un travail assoiffant que d'haranguer les gens au sujet des Nouveaux Dieux jour après jour : Il est là chaque soir. »
 
Tika s'arrêta de balayer et s'appuya sur le comptoir. « Otik, il y a d'autres rumeurs, beaucoup de rumeurs de guerre. Des armées qui s'amassent dans le nord. Et puis il y a ces étranges hommes encapuchonnés qui orbitent avec le Haut Théocrate et posent des questions. »
 
Otik regarda la jeune fille qu'il avait élever comme un père depuis que sa propre fille avait mystérieusement disparue. I lui tapota la joue et caressa ses cheveux roux. « La guerre? Bah ! » Il renifla. « Il y a eut des rumeurs de guerre depuis le Cataclysme. C'est juste des mots, jeune fille. Peut-être que le Théocrate les fait circuler pour tenir en ligne les gens. »
 
Tika se mordilla les lèvres. Depuis ce matin, elle avait un étrange pressentiment. Ses rêves avaient été marqués par d'étranges appels au secours d'une autre jeune fille aux cheveux rouges. Etranges parce que la jeune fille en question avait usée d'une langue étrangère. « Je ne sais pas. Je… »
 
La porte s'ouvrit et surpris Tika et Otik. Ils n'avaient entendu personne monter les escaliers et c'était surprenant. L'auberge du Dernier Refuge était bâtit dans les branches d'un puissant chêne centenaire comme tout les autres bâtiments de Solace, à l'exception de la forge. Les habitants de la cité avaient décidé d'user des arbres contre la terreur et le chaos qui avaient suivis le Cataclysme. De solides ponts de bois connectaient les demeures et les magasins et permettaient aux cinq cent résidants de vaquer à leurs affaires.
 
Un vieillard se tenait à la porte. Il s'appuyait sur un bâton de chêne et portait une robe grise encapuchonnée. Son visage restait caché dans la pénombre à l'exception de ses yeux brillants semblable aux yeux d'un oiseau de proie.
 
Tika échangea un regard inquiet avec Otik. Ce vieil homme était-il un espion des Questeurs ? « Puis-je vous aidez, l'Ancien ? »
 
Le vieil homme cligna des yeux. « Eh ? Vous êtes ouvert ? »
 
Tika hésita. “Et bien…”
 
Otik sourit largement. « Certainement. Entrez donc, Barbe Grise. Tika, trouve une chaise pour notre hôte. Il doit être fatigué après toutes ces marches. »
 
« Toutes ces marches ? » Le vieil homme se gratta la barbe et regarda autour de lui, puis le sol en dessous de lui. « Ah, oui ! L'escalier. Beaucoup d'escaliers… » Il agita son bâton en plaisantant à Tika. « Continue ton travail, jeune fille. Je suis capable de trouver ma propre chaise. »
 
Tika observa le vieil homme qui examinait avec attention la disposition de la salle commune et l'emplacement du foyer de pierre de la cheminée. Il semblait satisfait de l'agencement des tables et chaises. Elle écarquilla les yeux lorsqu'il retroussa ses manches et commença à déplacer le mobilier.
 
En dépit de ses protestations, le vieil homme traîna une longue table près du foyer et du tronc central. « Voilà, d'vait être plus près de la cheminée. Maintenant amener deux chaises de plus. Besoin de si… » Il s'interrompit et se lissa la barbe. « Non, j'ai failli oublié. Sept. J'ai besoin de sept chaises maintenant. »
 
Otik parut vouloir stopper le vieil homme mais un feu de graisse dans la cuisine se déclara. Il se dépêcha vers son antre non sans murmurer au passage à Tika de laisser le vieil homme faire puisqu'il ne semblait pas bien méchant.
 
Tika soupira et aida le vieillard à installer trois de chaises supplémentaires.
 
Le vieil homme lui sourit. « Maintenant, amène deux chaises plus confortables et installe-les près du foyer dans ce coin obscur. »
 
Tika cligna des yeux. « Ce coin n'est pas obscur, il est en plein soleil ! »
 
Le vieillard hocha la tête. « En effet, mais lorsqu'il fera sombre cette nuit, il sera obscur quand le feu sera allumé… »
 
Tika réfléchit un instant puis hocha à son tour la tête de façon confuse. « Euh… Je suppose… »
 
“Parfait. Et amène moi aussi une chaise confortable pour moi juste içi.” Il indiqua un endroit en face du foyer.
 
« Etes-vous en train d'organiser une fête, l'Ancien ? »
 
« Une fête ? » La question sembla amuser le vieillard qui rit doucement. « Oui, jeune fille. Ce sera une fête comme Krynn n'en a plus vu depuis le Cataclysme ! Surtout avec l'invitée surprise de ce matin. Soit prête, Tika Waylan. Soit prête. » Il lui ébouriffa les cheveux puis s'arrêta comme s'il s'était rappelé quelque chose. « Un dernier détail. » Il sortit de sa robe une petite bourse qu'il remit entre les doigts de la jeune fille. « L'une des invités est une citadine qui n'a jamais mis les pieds dans la région. » Il gloussa. « Je ne serais pas surpris si elle n'a pas oubliée toutes ses affaires de voyage lors de sa précédente halte ce matin. Achète tout ce qu'il faut pour une jeune fille de seize ans en voyage à pied et garde la monnaie pour tes services. » Il s'assit dans le fauteuil et commanda une choppe de bière.
 
Tika compta avec stupéfaction les pièces d'acier de la bourse. Il y avait une somme conséquente, même après les achats nécessaires, il lui resterait beaucoup. Ce ne fut qu'après qu'elle eut donné sa choppe au vieillard, retourné à son balais et pensé quand elle pourrait se libérer pour aller acheter un équipement de voyageuse, qu'elle s'arrêta et se demanda comment le vieil homme pouvait il connaître son nom complet.
 
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Notes : Pas trop mal pour un vulgaire plagiat. Ce texte est tout simplement une version modifiée d'une traduction directe de l'œuvre originale. Difficile de faire mieux, du moins pour le moment.
 
Commentaires et conseils seront vivement apprécier pour améliorer l'histoire.