Beyblade Fan Fiction ❯ Avoue ❯ Il n'est peut-être pas trop tard ( Chapter 2 )

[ P - Pre-Teen ]

Titre : Avoue 2/2.
Auteur : Calliope.
Base : Beyblade.
Genre : Non yaoi, OOC, confidences sur l'oreiller (pas ce que vous croyez), amnésie et prise de conscience… enfin, vous comprendrez en lisant.
Couples : Découverte de l'amitié Kai/Tyson.
Disclaimer : Ils ne sont pas à moi, bien que je voudrais absolument Sœur Sourire, Kai pour les intimes. Tyson aussi je le veux… parce que je pense pas pouvoir supporter le caractère adorable de Kai bien longtemps. Les paroles de la chanson sont à Calogero, Prendre racine.
Pitite note : En italique ce sont les pensées de Kai et entre // c'est les paroles de son "moi refoulé".

Chapitre 2 : Il n'est peut-être pas trop tard.



- A l'hôpital ? Kenny c'est vraiment pas drôle !
- Désolé Max, mais je ne plaisante pas… pourtant Dieu sait combien j'aimerai que ce soit une plaisanterie. Il est à l'hôpital Lenval, c'est pas trop loin… on va le voir ?
- Je suis étonné que tu oses poser la question, Chef. Bien sûr qu'on va le voir !

Ray regarda aux alentours pendant un certain moment avant de demander :

- Les gars ? Où est Kai ?
- Ben il était derrière nous… me dit pas qu'il a encore pris la poudre d'escampette ?
- J'ai bien peur que oui Kenny.
- Bah, on le verra sans doute à l'hôpital.
- Si tu le dis Max, si tu le dis.


@@@@@@@@@@


Kai marchait rapidement. Il n'avait même pas pensé à prendre un bus pour se rendre à l'hôpital tellement la nouvelle l'avait interloqué.
Même quand il est pas là il arrive à nous pomper l'air. Il est impossible. Il lui faudrait une laisse, ou une baby-sitter pour le surveiller sept jours sur sept !
//C'est ton rôle de chef d'équipe, non ?//
Oui, c'est vrai. C'est à moi de le surveiller. Mais je ne peux pas être derrière son dos tout le temps, c'est malsain.
//A t'entendre on dirait qu'il te fait peur.//
Je n'ai peur de rien ni de personne, surtout pas de lui ! Et puis pourquoi devrais-je en avoir peur ?
//Par ce qu'il est tout ce que tu n'es pas. Il est le garçon que tu refoules au plus profond de toi depuis bien des années. Il représente tout ce que tu aurais voulu être. Ça te va comme réponse ?//
Tu parles ! Je suis très bien comme je suis. Je suis quelqu'un d'équilibré et je n'ai rien à lui envier.
//On ne peut pas dire qu'un personne qui discute avec son moi refoulé est quelqu'un de très équilibré. Et puis j'ai jamais dit que tu l'enviais, j'ai juste dit qu'il t'effrayait.//
Causes toujours tu m'intéresses. En attendant il est à l'hosto, dans je ne sais quel état, et je ne sais toujours pas comment je vais annoncer ça à son grand-père.
//Si t'étais resté avec les autres au lieu de t'enfuir comme un voleur, Kenny aurais peut-être pu te dire comment il allait, alors que là tu vas avoir la surprise du Chef[1] … et c'est pas toujours une bonne surprise. Pour ce qui est de son grand-père, Tyson le lui dira lui-même… et une dernière chose encore…//
Laquelle ?
//Arrête de rêver, t'es arrivé à destination.//
Kai émergea comme d'un rêve et constata qu'il se tenait devant l'entrée de l'hôpital et qu'il gênait le passage plus qu'autre chose. Il entra d'un pas qui trahissait son appréhension et s'adressa à l'accueil.

- Que puis-je faire pour vous jeune homme[2] ?
- Je viens rendre visite à un ami.
- Son nom ?
- Tyson Granger.
- Chambre 13. C'est sur votre droite, au fond du couloir et encore à droite.
- Merci.
- A votre service.

Kai se dirigea suivant la direction donnée par la réceptionniste et stoppa devant la chambre de Tyson. Il jeta un coup d'œil à travers la vitre. La pièce était sombre mais il parvenait toutefois à distinguer Tyson, allongé dans son lit et regardant dans le vide, silencieux.

Sans faire de bruit, il poussa la porte vitrée et entra dans la pièce, veillant à refermer la porte derrière lui.
Une légère musique flottait et il parvint à entendre quelques paroles avant que la radio ne soit coupée.

Vouloir toujours cacher aux autres ses failles
Avoir l'envie que quelqu'un d'autre s'en aille
Avoir peur de revenir
Avoir droit de revenir

On peut s'aimer, se désaimer
One ne ressemble qu'à ce qu'on fait
On peut rêver se réveiller
On est semblable qu'à ce qu'on est…


- Ça me fait penser à quelqu'un.
- Pardon ?
- La chanson de Calogero.
- Tu continues à dire des conneries.
- C'est ce que tout le monde n'arrêtes pas de me dire en ce moment.
- …
- Vous voulez quoi ?
- Tu me vouvoies maintenant ?
- Bien sûr. J'ai pas l'habitude de tutoyer des gens que je ne connais pas !

Ces paroles firent à Kai l'effet d'une géante claque dans la gueule et ce dernier recula de quelques pas.

- Excuse-moi, j'ai dû me tromper de chambre.
- Ce sont des choses qui arrivent.
- Désolé.

Kai se retira et referma la porte en sortant, tout en gardant les yeux sur cet étrange garçon qui lui était pourtant si familier.
Il se retourna et se retrouva nez à nez avec ses coéquipiers.

- Franchement Kai, tu pourrais prévenir quand tu t'en vas comme ça… Quelque chose ne vas pas ?
- Non Ray, j'ai simplement dû me tromper de chambre.
- Euh… non, chambre 13, c'est bien celle de Tyson.
- Chef, c'est pas possible, il ne ME reconnaît pas.
- Il est partiellement amnésique.
- Tu l'aurais su si tu étais resté au lieu de partir comme un voleur.
- Max…
- Mais pourtant il se souvient de toi, Kenny.
- C'est ce qui est le plus étrange selon le médecin… il semblerait que Tyson ait occulté ce à quoi il pensait avant son accident, confia à contrecœur le Chef.
- Et il semblerait que toutes ses pensées étaient dirigées vers toi à ce moment, pas étonnant vu la façon dont il était remonté contre toi en quittant l'hôtel, renchérit Ray.
- Allez le voir… je vais essayer de trouver un médecin, lâcha Kai avant de tourner les talons.

Après un haussement d'épaules, les trois compères entrèrent bruyamment dans al chambre de l'amnésique et furent salués par un tonitruant :

- Salut les gars !!!! Alors c'est seulement à cette heure-ci que vous venez me voir ?
- Salut Tyson ! Alors tu vas mieux ?
- Comme tu peux le voir Chef, je pète le feu !!! Au fait, c'est qui le gars qui est venu me voir tout à l'heure ? Ch'sais pas mais il avait l'air bizarre, comme s'il se reprochait quelque chose.
- Il s'appelle Kai.
- Ça me dit rien.
- Dis moi Tyson.
- Oui Maxou ?
- T'as pas loupé quelque chose d'hyper important ?
- Désolé les gars de vous avoir fait faux bond pour le match, mais j'ai comme qui dirait eut un léger empêchement de dernière minute.
- Mouais ça va pour cette fois, mais qu'on ne t'y reprenne plus !
- T'inquiète pas Chef dès que je sors de là, je me remets à l'entraînement !
- C'est bien le Tyson que je connais !
- Oh fait Ray…
- Oui ?
- Tu sais que rien qu'en matant tes jolies petites fesses, je pourrais devenir gay. Alors imagine le résultat si on ajoute que t'as des yeux à tomber.
- Je préfère pas. En tout cas merci pour le compliment, enfin je crois. Rétablis-toi vite.
- A plus les copains !


@@@@@@@@@@


Kai avait observé toute la scène après avoir discuté brièvement avec le médecin. Le spectacle qu'il avait devant les yeux lui laissait un sentiment amer de jalousie et de culpabilité.
Le médecin lui avait sommairement expliqué que les séquelles suite à l'accident devraient être temporaires mais que leur durée ne pouvait être déterminée avec exactitude.

- Kai ?
- Rentrez à l'hôtel, je vais rester ici cette nuit.
- Kai.
- Chef.
- Il ne se souvient pas de toi. Seulement de toi.
- Qu'est-ce que tu essaies de me faire comprendre ?
- Il se souvient du match, de l'équipe et de tout le reste, sauf de ce qui te concerne.
- Et ?
- Je pense que tu es la seule personne qui pourrait lui faire retrouver la mémoire.
- Tu me surestimes.
- Bonne nuit Kai.
- Bonne nuit Chef.

Kai attendit que Kenny sorte de l'hôpital pour s'affaler sur une chaise posée en face de la chambre de Tyson, comme s'il portait le poids du monde sur ses épaules[3].
Il se réveilla en sursaut quelques heures après, se maudissant de s'être assoupi dans un moment pareil. Il se leva et s'approcha lentement de la vitre d'où il pouvait contempler à son aise le blessé. Il décida après maintes négociations avec son moi profond d'aller s'installer près du lit, près à toutes éventualités dans le cas où la belle au bois dormant se réveillerai.
Alors qu'il reposait sa tête près de celle de Tyson, il ne put s'empêcher de repenser aux paroles de la chanson qu'il avait entendu plus tôt dans l'après-midi.


Vouloir toujours cacher aux autres ses failles
Avoir l'envie que quelqu'un d'autre s'en aille
Avoir peur de revenir
Avoir droit de revenir

On peut s'aimer, se désaimer
One ne ressemble qu'à ce qu'on fait
On peut rêver se réveiller
On est semblable qu'à ce qu'on est…


- Je me demande vraiment pourquoi il a dit que ça lui faisait penser à quelqu'un. Peut-être qu'il sait qui je suis mais qu'il ne veut pas se rappeler.

//Tu t'accroches à lui on dirait.//
Il fait partie de mon équipe et c'est un bon élément.
//Toujours la même rengaine. Change de disque, celui-là commence à être rayé.//
Tu dis vraiment n'importe quoi.
//Je dis simplement que tu les fuis parce que tu as peur de les aimer, et plus particulièrement Tyson.//
Tu me fait penser à la rouquine des All Starz. Je n'ai peur de rien ni de personne.
//A d'autres !//
Et puis pourquoi plus particulièrement Tyson.
//Parce que lui ne cesse d'essayer de t'ouvrir aux autres en voulant être ton ami, même si tu le rabroues tout le temps. Pas étonnant qu'il soit en rogne contre toi.//
Pourquoi ?
//Parce que ça fait mal. Tu te moques de savoir qu'à chaque fois que tu l'envoies chier sur les roses, tu lui fais du mal. Et ça lui pèse encore plus de montrer que ça lui est égal.//
Je ne le voyais pas comme ça.
//Et tu sais pourquoi ça lui fait si mal ?//
Non, mais tu vas me le dire.
//Parce que lui te considère comme un ami, un ami qu'il respecte énormément et dont l'avis est très important.//
Je ne le savais pas.
//Ben maintenant que tu le sais, change cette situation ! Et moi, je vais me coucher !//

L'aube s'était levé pendant l'échange de Kai avec son moi. Il s'approcha doucement de Tyson et lui posa délicatement un baiser sur le front. Malheureusement pour lui, Tyson choisit de s'éveiller à ce moment là, ponctuant son réveil d'un joyeux :

- P'tain fais chier Kai. Non seulement tu me prends la tête, mais en plus tu te permets de me baver dessus ! T'es tombé sur la tête ou quoi ?
- Tu te souviens de moi ?
- Ouais, ça m'est revenu pendant la nuit.
- Je suis content.
- Hn.
- Tyson ?
- Oui ?
- Pourquoi est-ce que cette chanson te fais penser à moi ?
- Parce que t'es toujours en train d'essayer de prouver que tu es sans faille, que tu n'as besoin de personne et surtout pas d'amis.
- Tu penses vraiment ça de moi ?
- Nous as-tu laissé autre chose à penser ?
- Pas vraiment.
- Je sors quand ?
- Aujourd'hui.
- Tu as prévenu grand-père ?
- Non pas encore. Au fait, pourquoi voulais-tu me voir l'autre jour ?
- Je voulais te dire que je quittais l'équipe.
- ……
- Je ne peux pas rester dans une équipe si je ne m'entends pas avec le chef d'équipe, bien que j'ai tout fait pour.
- Tu plaisantes ?
- J'en ai l'air ?
- Tyson, ça ne te ressemble pas.
- Qu'en sais-tu ? Tu ne me connais même pas.
- Tyson, je sais au moins que tu aimes trop le beyblade pour tout lâcher sur un coup de tête.
- Ce n'est pas un coup de tête, c'est mûrement réfléchi. Et j'ai seulement dit que je quittais l'équipe, pas que j'arrêtais le beyblade.
- Je ne veux pas…
- Cette décision ne t'appartient pas Kai. Je t'énonce simplement un fait, à toi de l'accepter ou non.
- Je ne veux pas que tu quittes l'équipe.
- Tu m'écoutes oui ou non ? Je t'ai déjà dit que…
- Parce que tu vas nous manquer en tant que joueur… mais surtout en tant qu'ami.
- Kai, je…

Kai se leva et s'éloigna de Tyson en direction de la porte.

- Je voulais juste que tu le sache, en espérant que tu changes d'avis…
- KAI !!!!!!

Sous l'injonction ce dernier se retourna pour se prendre un Tyson dans le ventre et se retrouver par terre, son ami l'étreignant comme s'il allait s'évaporer dans la minute qui suit.

- Mon nami na moua que zaimeuh. Tu penses vraiment ce que tu dis ?
- C'est bon tu vas pas en faire tout un plat, j'ai juste dit que je te considérais comme mon ami… j'aurais peut-être pas dû.
- Si t'as bien fait… mais cette simple phrase sous-entend beaucoup plus que tu ne penses.
- Tyson, lâche-moi tu me fais mal.
- Oh c'est bon t'es pas en sucre ! Bon on va s'entraîner ?
- Tu changeras pas, hein ?
- Non, tu m'aimes trop comme ça. Le dernier arrivé est de corvée de cuisine !

Kai regarda partir Tyson en courant, cul nu, avec un regard presque… non carrément attendri.

- Je vais le laisser gagner sinon on sera tous malades.

OWARI
- Le 5 septembre 2003 -

Kai : C'est désespérant.
Calliope : Ouais il adore cette fin !!!!!!!
Tyson : Moi aussi.
Kai : Arrête d'interpréter mes paroles ! Je suis OOC, je parle avec moi-même et j'ai été gentil avec Tyson au point de l'embrasser et de le laisser gagner une course !!!! Alors non, je n'aime pas ton chapitre !
Calliope : Tu l'as laissé gagner par pur intérêt et puis ça fait du bien de voir un fic où tu n'es pas tiraillé entre ton passé, tes sentiments refoulés et ta peur des autres ! Alors ton avis tu te le carres où je pense ou tu te ranges de notre avis !!!!
Kai : C'est bon… vu ta réputation ça aurait pu être pire alors je vais m'estimer heureux.
Calliope : Ta grandeur d'âme te perdra.
Ray : Au fait, pourquoi tu n'as pas fait tourner ce fic yaoi ?
Calliope : Grrrrrrrr… CE FIC NE SERA JAMAIS YAOI !!!!! Point final.
Chef : Bon, à une prochaine fois !!!!
Kai : Tu veux notre mort ou quoi ?
Calliope : Bye *secoue les bras comme si elle était en train de couler sur son bateau* et n'oubliez pas les reviewwwwwwwwwwwws.


[1] Ouh qu'il est drôle celui-là. Il a au moins fait l'école du rire !

[2] Je doute que les bonnes femme à l'accueil d'un hôpital soient aussi gentilles, chaleureuses et serviables. Ah, utopie, quand tu nous tiens…

[3] C'est pire que ça… il culpabilise.