Captain Tsubasa Fan Fiction ❯ Un piano pour deux coeurs en larmes ❯ Un piano pour deux coeurs en larmes ( Chapter 1 )

[ P - Pre-Teen ]

Auteur : Mel

Disclamer : bah, j’aimerais garder Hikaru mais ils ne veulent pas donc bah, ils ne sont pas à moi…

Genre : Drama, romance, fik à deux ou trois chapitres.

Couple : vous le découvrirez bien assez tôt.

Résumé : il s’acharne sur son piano la nuit, mais pour qui ? Qui pourrait l’aidé ? Va-t-il la retrouver ?     Un piano pour deux cœurs en larmes.

 

Assis devant un piano, un jeune homme joue une mélodie des plus triste ; de temps en temps calme et appliqué et soudainement dure et pleine de reproche. Une oreille experte sans doute aurait remarqué que le pianiste ne jouait pas avec la technique, mais avec son cœur. En effet, l’effleurement de ses doigts fins sur les touches de l’instrument, était celle de son âme, qui tentait, en vain, de vider sa peine.

Les larmes qui coulaient sur son visage en étaient la preuve flagrante. Il souffrait…mais au lieu de crier cette douleur, aussi intense soit-elle, il préférait l’exprimer en jouant. Comme certains écrivains le font en écrivant…

Il ne savait pas depuis combien de temps, il était assis là, à répéter ce même air, qui a chaque fois résonnait de façon différente dans son cœur.

Parfois, une larme tombait sur sa main, comme si en voulant faire le grand saut, elle avait été rattrapée par quelque chose de doux et chaud ; la main du jeune pianiste.

Tant de souvenirs lui revenaient en mémoire… A plusieurs reprises, il faillit s’arrêter ; submerger par le chagrin. Mais à chaque fois, il redémarrait de plus belle. Ses doigts commençaient à lui lancer des crampes de plus en plus longues, douloureuses, insoutenables, mais sa détermination le forçait à continuer.

«  Reviendras-tu à Hôkkaido ?

- Je ne sais pas Hikaru, mais je ferais tout pour, lui avait-elle murmuré, voulant lui cacher les larmes coulant sur son visage »

Cela faisait cinq ans qu’elle lui avait dit ça. Le jour, Hikaru vivait comme tous les garçons de son âge mais le soir… Le soir, les souvenirs recommençaient à l’assaillir... Au lieu de vaincre le mal qui le rongeait en allant de front, le jeune homme avait opté pour le piano, qui lui avait été d’un immense soutient…

Mais à chaque fois, il en jouait à avoir de telles crampes dans les doigts, qu’il ne puisse plus continuer et sombrait dans l’inconscience vaincue par l’épuisement.

Bien sûr, pour n’inquiéter personne, il continuait le Football de haut niveau avec ses amis à Hôkkaido. Même si de nombreux souvenirs douloureux s’apparentaient à ce sport, il essayait de garder la tête haute. La seule chose qui avait changé était dans son regard ; il ne brillait plus comme avant. C’était comme si cette ancienne passion, il la pratiquait chaque jour, par automatisme.

La seule personne à l’avoir remarqué fut Jun Misugi, son meilleur ami, mais il n’y fit aucun commentaire, espérant que son ami allait se reprendre.

« Alors que la meilleure amie de Yoshiko distribuait des bandeaux porte-bonheur aux joueurs de l’équipe, Yoshiko, elle, s’était approchée de Hikaru pour le lui remettre en personne. C’est le cœur battant à mille à l’heure qu’elle s’avança.

- Tient, c’est pour toi Hikaru, dit-elle en lui tendant le bandeau, le rouge lui montant aux joues.

- Merci Yoshiko, cela a dû te prendre beaucoup de temps à faire, merci… »

 

- YOSHIKOOOOOOOOOO….

Le cri de désespoir s’étant échappé de ses lèvres tremblotantes le poussa à s’arrêter.

- Pourquoi m’as-tu laissé ? Re…viens…s’il…te…plait… Murmura-t-il avant de sombrer une nouvelle fois dans l’inconscience qui lui avait ouvert ses bras. * * *  

 

Hikaru se réveilla quelques jours plus tard, dans un lit d’hôpital. Il apprit par la suite que Jun, en le trouvant dans cet état avait paniqué et appelé une ambulance. Plusieurs de ses amis étaient venus le voir, se lamentant de n’avoir rien vu venir…

Hikaru leurs répétait que se n’était rien, que ça allait passer mais bien sûr, plus personne ne voulait le croire…

Ce matin là, il reçu un appel de Tsubasa. Le jeune homme avait décidé de lui rendre une petite visite après ces longs mois d’absence. Dans quel état allait-il le trouver ? Un jeune homme légèrement amaigri et renfermé sur lui-même. Hikaru soupira… Tsubasa comprendrait tout, comme toujours…

Hikaru attendit toute la journée mais toujours rien, peut-être avait-il eu un empêchement. C’est sur cette idée qu’il prit la décision de quitter l’hôpital contre l’avis médical. On ne pouvait pas l’obliger à rester ici, il allait bien… Le garder parce qu’il avait une grosse déprime, ce serait totalement farfelu comme explication.

Le soir même, alors qu’il était tout seul à la maison, Hikaru se rendit jusqu’à la salle où était installé son piano. Là, il s’assit sur le banc et commença à jouer de façon calme et toujours aussi mélodique. Il fallait que ses doigts se réhabituent, il n’avait pas joué depuis quelques jours, et cela se ressentait dans ses mouvements parfois maladroits, même si les notes, elles, n’en étaient que plus fragiles à l’écoute. Avec sa voix, le jeune homme tentait de suivre les notes, quelles soient grave ou aigus, peu lui importait, il voulait crier son désespoir.

Bien que sa voix soit fragilisée à cause de ses sanglots dans la gorge, il continuait, essayant de ne pas céder à la douleur, comme c’était arrivé quelques jours auparavant.

- Pourquoi t’acharnes-tu sur ce piano… Déclara soudainement une voix derrière lui.

Le brun fut légèrement décontenancé. Comment avait-on pu s’introduire chez lui ? La seule personne à avoir la clef était Jun et pourtant, cette voix n’était pas celle de son ami. Mais elle lui était tout de même très familière…

- Qui es-tu ?

La personne s’avança, mais lâcha un rire roque avant de répondre :

- Tu ne reconnais pas le vieil ami que tu avais soutenu pendant le match Furano / Nankatsu.

- Tsubasa…Murmura le brun, détournant la tête pour cacher ses larmes

- C’est bien moi. Je suis venu parce que je m’inquiète pour toi et je crois que j’ai bien fait de faire le voyage… Tu n’es plus le Hikaru que je connaissais… Pourquoi ? Dis moi ce qu’il s’est passé ?

Hikaru arrêta de jouer, se leva et couru vers Tsubasa pour le frapper. Heureusement, le jeune homme eut assez de réflexe et esquiva.

- C’est de ta faute si elle est partie !! Je te HAIS ! C’EST DE TA FAUTE !!!!

Le numéro dix de l’équipe Japonaise ne voyait pas tout cela comme une attaque mais le profond désespoir d’un de ses amis. Il cherchait à rejeter la faute sur quelqu’un et comme s’était lui qui avait battu la Furano, et donc « obligé » Yoshiko à partir, Hikaru l’en jugeait comme seul responsable.

- Quoiqu’il arrive elle aurait dû partir…

- NON ! C’EST FAUX !

- Tu sais que j’ai raison…

Hikaru s’écroula alors au sol, se laissant submerger par le chagrin. Elle lui manquait tant, pourquoi était-elle partie… la vie était si injuste…

Tsubasa s’avança vers lui et posa sa main sur l’épaule de son ami. Malgré les apparences, il était véritablement affecté par ce qui lui arrivait, mais les mots restaient coincés dans sa gorge. A la place de la parole, il ne lui restait plus que les gestes pour le réconforter. Tsubasa se mit à genoux et prit Hikaru dans ses bras, comme un grand frère l’aurait fait avec son cadet.

Il était vrai que c’était en parti de sa faute, que Yoshiko avait dû partir avant mais il fallait qu’il gagne… Maintenant il voulait rattraper son erreur et l’aider comme un frère le ferait.

- Je vais t’emmener à New York, je sais où Yoshiko habite. Nous allons lui rendre visite et tu pourras parler avec elle, d’accord ?

Hikaru hocha seulement la tête avant de s’endormir dans les bras rassurant de Tsubasa…   *Fin du chapitre 1*

 

Euh, la chanson que joue Hikaru est => Father’s love de Silent Mobius. Je sais qu’il y a d’autre instrument dans la musique mais les deux pianos s’y trouvant m’ont inspiré.

Les questions qui se posent maintenant sont =>

Que se passera-t-il entre Yoshiko et Hikaru ?

L’aurait-elle oublié ?

Vous verrez ça dans le prochain chapitre.

Si vous avez un commentaire à faire sur cette fik voici mon adresse

=> melinda075@hotmail.com