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(herm) Aphrodite

-Chapitre 6 - Préliminaires ?-

Ils arrivèrent au manoir Schezar sur les coups de vingt-trois heures. Dilandau voulut ouvrir la porte mais en fut incapable. Elle était fermée à clé.

« Merde... ce connard a fermé ! »

« Il savait que tu étais sorti ? », demanda Van.

« Mais oui !... Je suis sûr qu'il l'a fait exprès ! », supputa Dilandau.

« On n'a qu'à frapper à la porte », proposa Van.

« Emmène-moi plutôt chez toi ! », contre proposa Dilandau.

« C'est-à-dire... je me suis pas mal éloigné de chez moi et je comptais demander l'hospitalité à Allen pour la nuit. »

« Tu habites où ? »

« à Fanelia évidemment ! »

« Bon, OK, je vais frapper ! », se rendit Dilandau.

Il actionna le heurtoir de la lourde porte. La porte s'ouvrit quelques instants plus tard.

« ça ne va pas de fermer alors que je suis encore dehors ! », attaqua Dilandau.

Allen le gifla magistralement pour toute réponse. La tête de Dilandau partit sur le côté. Il porta la main à sa joue douloureuse, regardant Allen, ne comprenant pas.

« Je peux savoir ce que tu fais encore tout seul dehors à cette heure-là ? Tu sais qu'il y a des bandits dans les bois... et toutes sortes de bêtes ? »

« Il n'était pas seul », protesta Van.

Allen s'aperçut de la présence du compagnon de son "frère".

« Van ? Tu étais avec lui ? »

« Oui, j'ai été avec lui toute la soirée, on a... discuté. »

Dilandau, étourdi par la gifle qu'il venait de recevoir, n'avait pas encore réagi.

« Allen ! Enfoiré ! Comment oses-tu te permettre ?! », hurla-t-il, furieux de la correction qu'il venait de recevoir.

« Tu es ma sœur ! Ce n'est pas une heure pour les jeunes filles à être dehors... ce n'est pas non plus un ton pour me parler ! »

Dilandau ne sut pas quoi répondre, ne sachant pas si Allen parlait sérieusement ou s'il se moquait de lui. Van ne savait plus où se mettre, il finit par articuler :

« Allen, je suis très loin de chez moi, il est très tard, puis-je dormir ici ? »

« Oui, bien sûr, entre... Dilandau, tu comptes dormir sur le palier ou tu préfères un matelas ? », cracha Allen.

Dilandau pénétra dans le manoir, la tête basse. Il se sentait très mal de ce qui venait de se passer. Allen avait osé le gifler. Lui, Dilandau, ne lui avait même pas rendu son coup. Tout ça devant Van qui plus est. Il se sentait complètement humilié.

Ils montèrent l'escalier tous les trois. Arrivé sur le palier, Allen se tourna vers Van.

« Tu connais la maison, va dans la chambre que tu prends habituellement. »

« Très bien. »

Allen entra dans sa chambre, laissant Dilandau et Van seuls dans le couloir. Dilandau décida de reprendre les affaires en main.

« Tu veux voir ma chambre ? », murmura-t-il, la tête légèrement penchée sur le coté.

Van rougit à cette allusion. Il hésita à répondre. Dilandau le prit par la main et l'entraîna. Une fois entrés, il referma la porte derrière eux. Van regarda la pièce, curieux et étonné.

« Tu n'es jamais entré dans la chambre de Serena ? »

« Je ne me serais pas permis ! »

« Elle aurait pu t'y inviter... »

« Elle ne l'a pas fait. »

Dilandau s'assit sur le lit.

« Tu n'as jamais vu la chambre d'une jeune fille ? », fit-il, taquin.

« Non. »

« Comment tu la trouves ? »

« C'est... mignon. »

« C'est guimauve jusqu'à l'écœurement, oui ! », s'esclaffa Dilandau.

Van sourit et vint s'asseoir aux cotés de son ami. Il passa un bras hésitant derrière sa taille. Il se sentait moins à l'aise dans cette chambre qu'à l'extérieur. Dehors, il était chez lui car la nature est à tout le monde et à personne. Ici, il était chez Dilandau, dans un cadre intime, ça le rendait timide. Pour couronner le tout, le frère de son petit ami se trouvait à quelques mètres, ce qui ne contribuait pas à le mettre à l'aise.

Les quinze ans de Van commençaient à lui monter à la tête. Il avait des désirs inavoués et inassouvis qui lui trottaient dans le crâne depuis maintenant un sacré bout de temps. Avoir Dilandau juste à coté de lui, avoir une personne qui dégageait naturellement autant de sensualité à son entière disposition lui créait des tempêtes dans le cerveau... et aussi beaucoup plus bas.

Dilandau jeta un coup d'œil à son bas ventre, vit son émoi et s'en trouva flatté. Il n'était pas du genre à prendre mal ces choses là.

« Je t'inspire Van ? », se moqua-t-il dans un grand sourire.

Le rouge monta de nouveau aux joues de Van. Il bafouilla quelques mots incompréhensibles. Dilandau lui appliqua un gros baiser goulu en plein sur la bouche. Il traça délicatement avec son doigt une ligne de son front à son cou en passant par le nez et les lèvres. Il le caressa à maints endroits tout en l'embrassant. Van fit de même. Au fur et à mesure, Van se fit plus nerveux, son état de bandaison n'allait pas en se calmant et Dilandau n'avait pas l'air d'avoir envie de lui en donner plus.

L'envie de Van se faisant de plus en plus forte, il essaya, fébrilement, de déboutonner le pantalon de Dilandau.

« Van ! Arrête ! », chuchota Dilandau, fermement.

Van enleva ses mains du pantalon. Il étreignit son petit ami, couvrant son visage de baisers. Dix minutes passèrent, Van retenta d'ôter son pantalon à Dilandau. Cette fois, Dilandau le repoussa et se leva.

« Van, ça suffit !... Si tu n'es pas capable de te tenir, il vaut mieux que tu rejoignes tes quartiers. »

« Pardon... »

Van se leva, confus, déçu et toujours bandant, et se retira de la chambre pour rejoindre la sienne.

Une fois l'adolescent parti, Dilandau se déshabilla doucement et sensuellement devant sa glace, tout en ruminant des plans futurs sur quand et comment il se donnerait à Van. Il se sentait particulièrement bien dans sa peau et plus beau que jamais après ce qui venait de se produire. Il se contemplait dans la glace entre chaque vêtement enlevé. Arrivé au slip, il se retint d'éclater de rire et se bénit d'avoir repoussé Van.

(J'ose pas imaginer la tête qu'il aurait fait en voyant mes mignons petits dessous !)

Il ôta la petite culotte de Serena, se regarda une dernière fois dans la glace sous toutes les coutures et se réfugia dans son lit.

~oOo~

Van ferma la porte de la chambre prêtée par Allen derrière lui, s'y colla et baissa son pantalon. Il attrapa son pénis de sa main droite et le manipula durant plusieurs minutes. Il soupira béatement à l'éjaculation.

(J'aurais tout de même préféré faire ça avec Dilandau plutôt qu'avec ma main !)

Soulagé, il se déshabilla intégralement et se fourra dans le lit mis à sa disposition.

~oOo~

Dilandau n'arrivait pas à dormir, il repensait à tout ce qu'il lui était arrivé au cours de cette journée. En une après-midi et une soirée, sa vie avait été complètement bouleversée.

(Je suis la sœur d'Allen et le petit ami de Van... C'est dingue... Allen et Van... Deux garçons que je détestais !)

Il se retourna dans son lit.

(Et maintenant, je suis l'Ami de Van, son Ami... et bientôt son amant)

Il se retourna une nouvelle fois.

(Il faut que je le fasse patienter... qu'il monte en désir...)

Il sourit à l'évocation du pantalon de Van qui avait été, soudainement, doué d'une vie propre.

(Je me demande s'il a déjà fait l'amour... Si j'avais su lorsque je me battais contre lui... On m'aurait dit ça à l'époque... Je me demande si je l'aime... je ne sais pas trop... en tous cas, je me sentais drôlement bien cet après-midi avec lui... tellement bien... il a été tellement gentil... pas comme Allen ! Foutu connard ! Me gifler devant Van ! Il me le paiera... ce n'est pas parce que c'est mon frère que ce n'est plus mon ennemi... d'ailleurs, ce n'est pas vraiment mon frère, c'est celui de Serena !... Qu'il ne me fasse plus jamais un coup pareil...)

Il cogita sur sa relation avec Allen et finit par faire un parallèle avec les deux frères Fanel.

(C'est amusant... Folken et Van étaient devenus des ennemis, tout comme moi et Allen... et aujourd'hui, je suis avec Van... Qui se ressemblent s'assemblent ?)

~oOo~

Cela faisait une demi-heure que Van tournait et se retournait dans son lit sans parvenir à trouver le sommeil. Il essayait de penser à autre chose qu'à Dilandau mais n'y arrivait pas.

(Cette soirée a été tellement étrange)

Ce que Serena lui avait dit sur Dilandau l'avait fait changer d'avis, mais de là à en faire son tendre ami, il y avait un grand pas. Sa pensée vagabonda dans le passé lorsqu'il se battait contre Dilandau, il se rappela comme son excitation à combattre était différente lorsqu'il était opposé à Dilandau plutôt qu'à un autre.

Comme s'il n'y avait que ça.

Une nuit, il avait pensé à Dilandau en se masturbant. Il avait eu honte de ça, doublement honte, triplement honte. Il avait eu honte car Dilandau était son ennemi et un monstre, il avait eu honte car Dilandau était un garçon, il avait eu honte car le désir était monté beaucoup plus vite qu'en pensant à Hitomi.

Aujourd'hui, la donne était changée. Dilandau n'était plus son ennemi, il n'était pas totalement un garçon et, à bien y réfléchir, Van n'avait jamais été vraiment amoureux d'Hitomi, il s'en rendait compte à présent.

(Heureusement, quelque part, qu'elle devait retourner sur sa planète... Je me demande ce qu'elle devient... Je me demande si elle pense encore à moi... si elle est encore amoureuse de moi... Dans un sens, j'espère que non, vu que ce ne serait plus réciproque)

Son excitation sexuelle envers Dilandau n'était donc pas nouvelle, ce qui le serait peut-être c'était le tendre sentiment qu'il éprouvait pour lui à présent.

(Si ça se confirme... je me suis déjà trompé une fois avec Hitomi)

Il avait complètement abandonné sa recherche du sommeil, il ne se sentait absolument pas fatigué. Il passa une main sous le drap et pensa à Dilandau dans sa chambre. Il l'imagina juste après son départ en train de se dévêtir pour se coucher, il le vit se caresser le corps, il le regarda se coucher, il se représenta à coté de lui dans le lit, il l'embrassait, et puis, Dilandau se glissait sous les draps pour faire courir sa langue sur la partie saillante de son abdomen.

Van respirait de plus en plus fort en visionnant les scènes que lui projetait son esprit.

Il voyait maintenant Dilandau nu à quatre pattes sur le lit alors qu'il le sodomisait.

Van gémit de plaisir et laissa retomber sa main sur le coté.

(ça n'avait jamais été aussi bon... ça sera encore meilleur quand je le ferai vraiment !)

Il s'installa pour la nuit, cette fois bien décidé à dormir.

-A suivre-