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(herm) Aphrodite

Par Maria Ferrari

-Chapitre 8 - Première fois-

Deux semaines ont passé. Dilandau cohabite du mieux qu'il peut avec Allen, le meilleur moyen qu'il ait trouvé pour ne pas se disputer avec lui est de s'arranger pour être le moins possible en sa présence, il part le matin et ne rentre que le soir et il est rare qu'il ne rencontre pas Van "par hasard" au détour d'un chemin.

Il avait longuement mûri son plan de conquête et procédait par étapes, au fil de ces deux semaines, il avait laissé faire à Van de plus en plus de choses, en particulier des caresses dans les endroits les plus intimes. Aujourd'hui, il avait décidé de franchir un palier de plus dans sa relation avec Van car il sentait qu'il ne pourrait plus lui résister bien longtemps.

Dilandau était couché sur le coté, la tête dans sa main, traçant du doigt un cercle autour du nombril de Van qui était allongé à coté de lui. Le soleil leur chauffait agréablement la peau, ils s'étaient installés de façon à mettre leurs têtes à l'abri des rayons.

Dilandau rapprocha sa tête du ventre de son ami et embrassa son nombril, puis il remonta tout en continuant ses baisers et en repoussant de son nez le vêtement de Van. Il arriva à la bouche et lui embrassa les lèvres. Van lui passa une main dans les cheveux et l'autre sur la taille. Dilandau le regarda d'un œil mutin, Van fronça les sourcils.

(Il trame quelque chose)

L'adolescent se fit glisser vers les jambes de son ami, il le regarda et appliqua un doigt sur la bosse du pantalon, puis, embrassa le tissu au même endroit. Van se mit sur ses deux coudes pour le regarder faire. Dil déboutonna tranquillement un à un les boutons de la braguette et écarta les deux cotés du pantalon. Il mordit sa lèvre inférieure et jeta un coup d'œil à Van avant de continuer. Il concentra de nouveau toute son attention à sa "besogne" délicate et baissa le caleçon de Van. Il s'attarda un peu à mesurer ce qu'il avait devant les yeux.

(Bonne taille... pas extraordinaire, mais fort correct)

Il approcha sa bouche du bas ventre du garçon aux cheveux noirs. Ce dernier se mit à soupirer béatement. Dilandau léchait, suçait et mordillait gentiment, tour à tour, méthodiquement. Ceci dura plusieurs minutes.

« ... oh oui... continue... »

Mais Dilandau, malgré cette supplique, retira sa bouche et s'éloigna. Van s'en trouva tout contrit.

« Tu... tu t'arrêtes ? », gémit-il incrédule et frustré.

Dilandau s'assit à coté de lui et le regarda droit dans les yeux passivement.

(Alors, tu vas te décider oui !), pensa-t-il, impatient.

Van se mit sur le derrière et attrapa la nuque de Dilandau, il l'embrassa langoureusement.

(Peut-être qu'il s'est décidé, tâtons le terrain pour voir), décida Van.

Il fit glisser ses mains sur les fesses de son ami en passant sous le tissu du pantalon, puis, les fit coulisser doucement vers la braguette, il attrapa un bouton et le défit.

Dilandau se laissait faire.

Il se pencha sur lui, l'entraînant à se coucher sur l'herbe, et l'embrassa dans le cou tout en baissant le pantalon du jeune garçon.

« Enlève-le, murmura Dilandau dans l'oreille de Van, enlève-moi tout, je veux être nu... et je veux que tu sois entièrement nu toi aussi. »

Van le déshabilla intégralement tout en le caressant et l'embrassant. Une fois nu, il le contempla puis il retira son débardeur et son pantalon. Dilandau le regarda en entier, une légère inquiétude peinte sur le visage. Il tendit la main et attrapa son pantalon, il sortit un tube de l'une de ses poches. Il ouvrit le flacon, mit du produit sur ses mains et vint en frotter le pénis de Van.

« Tu te rends compte de ce qu'on va faire ? », demanda ce dernier, mais il savait compte que le fait que Dilandau se promène avec un flacon de lubrifiant dans sa poche signifiait sans aucun doute qu'il avait prémédité son coup.

« Oui. »

« Et tu es sûr que c'est ce que tu veux ? », s'assura Van.

« Oui... viens. »

Van perçut un léger tremblement dans sa voix.

« Tu n'as pas peur ? »

« Non. »

« Sûr ? »

« Peut-être un peu... mais tu vas y aller doucement... n'est-ce pas ? »

Van sentit qu'il était temps d'agir (avant qu'il ne change d'avis). Il se mit sur ses genoux, souleva les jambes du garçon aux cheveux argentés et le pénétra un peu trop brutalement au goût de Dilandau qui lui comprendre son désaccord en criant.

La douleur s'accentua lorsque la verge de Van s'immisça plus profondément à l'intérieur de son corps. Il sentit des larmes inonder ses yeux. Son amant se retira un peu et pénétra de nouveau beaucoup plus profondément et encore plus durement, lui arrachant un nouveau cri.

« VAN !... calme-toi !... s'il te plaît... », supplia-t-il, larmoyant.

Son amant obéit, se fit plus doux. La douleur que ressentait Dilandau se transforma un peu en plaisir. La sensation d'avoir quelqu'un à l'intérieur de lui le bouleversait. Il sentait que Van était maintenant prévenant, qu'il faisait attention de ne pas trop lui faire mal.

Dilandau se mit à hurler son nom, la douleur et le plaisir étaient si étroitement mélangés, il ne pouvait plus les distinguer.

Van se retint le plus qu'il le pouvait pour faire durer le plaisir et, finalement, éjacula. Il se retira et se laissa tomber à coté de Dilandau, essoufflé. Le jeune homme lui caressa les cheveux et lui titilla le bout de l'oreille, murmurant à présent :

« Van ! Oh... Vaaaan... »

Dilandau était en pleine érection, il se manipula pour faire passer le phénomène et prolonger son plaisir. Van, un peu voyeur, le regarda faire. Son plaisir avait été double, il venait de faire l'amour pour la première fois et avait abreuvé son orgueil des cris de Dilandau, il n'était pas peu fier.

« J'aurai le droit de recommencer ? », chuchota-t-il à l'oreille de son amant.

Dilandau ferma les yeux et un sourire fendit sa bouche, il respira à intervalles moins espacés et de plus en plus fort. Van enleva la main de Dilandau et la remplaça par la sienne, il caressa le pénis de Dilandau et lui arracha des petits soupirs.

« Aimes-tu ? »

« Oui ! »

Van rapprocha sa bouche de la verge et hésita un instant. Il se décida et lécha délicatement. Dilandau mordit sa lèvre inférieure au contact de la langue de Van courant sur son sexe. Van lécha les testicules. Il avala goulûment la verge et fit des mouvements de va et vient avec sa bouche.

« Van... mon Van... Oh... oooooh... Vaaaaan... Vaaan... Van ! Van ! Vaaan... attention... je vais... »

Comprenant le message, Van se retira en vitesse. Dilandau éjacula et le sperme retomba sur ses cuisses.

« Oh... c'était bon... », souffla Dilandau, puis, il regarda ses cuisses, « oh, merde... j'ai plus qu'à me laver ! »

« Il y a un lac pas loin... On a qu'à aller y faire un petit plongeon », proposa Van.

« Et on y va tout nu ? »

« Pourquoi pas ? Y a pas âme qui vive dans le coin... Tant mieux entre parenthèses car sinon... »

Dilandau se leva et ramassa ses habits.

« Où se trouve ce lac ? »

« à cinq cent mètres. »

« Ah, quand même ! »

« On sera vite rendus. »

Il prit lui aussi ses vêtements avant qu'ils se mettent en marche.

« J'espère qu'on ne va croiser personne... Ils se demanderaient ce qu'on fiche à poil ! », s'inquiéta Dilandau.

« De toute façon, tu ne vas pas remettre ton pantalon dans l'état où tu es. »

« Toi, tu aurais pu te rhabiller... »

« Oui, mais j'ai la flemme et je ne voulais pas te laisser seul à ton sort... de plus, j'aime beaucoup être nu en ta présence. »

« Même s'il y a cinquante personnes autour ? »

« Heu... de préférence si on est seuls ! », rectifia Van.

Dilandau le gratifia d'un sourire et d'un bisou sur la joue.

« Tu n'es qu'un pervers... je suis sûr que tu adorerais qu'on soit surpris dans nos tenues de naissance... exhibitionniste ! »

« C'est faux... je trouverais ça très gênant. »

« Si gênant que ça ? »

« Un peu gênant... enfin ! Tant qu'ils ne nous soupçonnent pas de faire certaines choses ensemble... »

« Mais on *fait* certaines choses ensemble... ça te gêne que je sois un garçon, hein ? », fit Dilandau, subitement sérieux.

« Tu n'es pas tout à fait un garçon ! », modéra Van.

« Tu as vu ce que j'ai entre les jambes ?… je suis un garçon !… tu as sucé ce que j'ai entre les jambes ! Tu as sucé ma bite ! Je ne t'ai pas obligé à le faire ! Tu l'as fait de ton plein gré ! Tu es un petit pédé, Van, comme moi... Y a pas de honte, tu sais ! La honte, c'est d'AVOIR honte ! On n'a pas à avoir honte de ça ! C'est comme ça, un point c'est tout !… Si tu veux que les autres t'acceptent tel que tu es, il faut d'abord que tu t'acceptes toi-même ! Faut que t'apprennes à vivre avec ! »

Dilandau accéléra le pas pour s'éloigner momentanément de Van qui ne chercha pas à le rattraper.

(Je l'ai sucé... oui, mais je l'ai fait uniquement pour le remercier de m'avoir permis de faire ce que j'ai fait... et c'est quand même une fille quelque part... c'est Serena...d'ailleurs, il ressemble à une fille.)

<Van, arrêtes de te monter un bateau ! Tu n'étais pas attiré par Serena ! Tu n'as jamais été attiré par Serena !>

(C'est pas comme si c'était un garçon à part entière... un mec très viril !)

<Parce que, toi, tu te trouves très viril ?>

(En plus, je suis tombé amoureux d'Hitomi... et c'est une fille, là, pas de doute !)

<Tu es tombé amoureux ?! Elle est bien bonne !>

(J'avais un petit sentiment pour elle)

<Désir sexuel ?>

(Non, pas vraiment)

<C'est bien dommage, car c'est ça qui compte, l'attirance sexuelle !>

(Je serais homosexuel ?)

<Ah ! Tu commences enfin à l'admettre, il était temps !>

(Je suis homosexuel.)

<Hourra !>

Van arriva sur la rive du lac. Dilandau avait posé ses habits sur le bord. Il lâcha ses habits au-dessus de ceux de son ami et entra dans le lac. Il aperçut Dilandau qui nageait au milieu.

(Je suis homosexuel !)

Il marcha jusqu'à ce qu'il n'est plus pied. Il allait tout doucement. L'eau n'était pas particulièrement froide, mais elle n'était pas vraiment chaude non plus. Il se mit à nager.

(Je suis attiré sexuellement par les hommes...)

Il s'approcha de Dilandau qui faisait la planche.

(... et surtout par celui-ci !)

Dilandau l'aperçut et lui sourit. Il ne lui en voulait plus.

« Dilandau, excuse-moi de t'avoir énervé... Tu as raison... je suis homosexuel et il faut que je vive avec ça. »

« Heureux de te l'entendre dire... »

Van s'habituait à la température de l'eau et commençait à la trouver très bonne, il fit quelques brasses. Il aperçut Dilandau qui sortait de l'eau, son corps se dévoilant au fur et à mesure de ses pas, les rayons du soleil faisant briller l'eau qui ruisselait sur sa peau.

<N'est-il pas magnifique, Van ?>

NDLA : Après les remarques que m'ont faites C'line lors de la pré-lecture, puis, Lilith dans un mail, qui concernait le fait qu'elles trouvaient bizarre que Van ne se rende compte que maintenant qu'il est homo, j'ai décidé de m'expliquer un peu plus...

Pour moi, Gaïa, c'est un peu le Moyen âge... et au Moyen âge, les homos n'avaient pas vraiment la côte... de plus, il n'y a pas besoin de remonter aussi loin pour trouver tout un tas de gens homophobes... tout ça pour vous dire que Van n'a pas forcément été élevé dans un environnement homophile. L'homosexualité est au contraire tabou, et les homosexuels diabolisés si jamais on en parle !... D'où le fait que Van a du mal à assumer sa différence... et quelque part, on le comprend !... Alors que pour Dil, c'est totalement différent, d'abord, il s'en fout complètement de ce que pensent les autres et il veut vivre comme il l'entend, comme il se sent bien... peu importe les conséquences... et comme il est à moitié femme, il peut toujours invoquer cette excuse-là...

Voilà pour l'explication... en espérant qu'elle vous satisfasse... (wouah, qu'est-ce que j'ai utilisé comme temps-là ?... j'crois qu'c'est la première fois que j'utilise le verbe satisfaire dans cette conjugaison-là... 'fin bon...

-A suivre-