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(herm) Aphrodite

Par Maria Ferrari

-Chapitre 10 - évolutions-

« Dilandau ! Je serai absent toute la journée, je ne serai de retour que dans la nuit, sans doute au petit matin... Est-ce que tu vas rester à la maison aujourd'hui ? »

(... pour une fois...), rajouta Allen pour lui-même.

« Heu... »

« Tu peux rester ! Je ne vais pas être là, tu n'auras pas besoin de me fuir aujourd'hui... »

Dilandau se sentit un peu gêné.

« Bon, je vais te donner un double des clés, si tu veux sortir, tu fermeras derrière toi, d'accord ? »

« OK ! »

« Bon, j'y vais ! »

Dilandau sentit le besoin de s'intéresser.

« Heu, tu vas où au juste ? »

« Cérémonie à Palas ! On va recevoir du monde toute la journée, je dois former une haie d'honneur avec les autres chevaliers célestes toute la journée et durant la soirée, il faudra faire des civilités avec tous les nobles d'Astria, enfin, tu vois le programme des réjouissances, quoi ! Je ne suis pas vraiment ravi d'y aller, je vais m'ennuyer comme jamais ! Mais bon, ça fait partie de mon rôle... »

« Et c'est un rôle qui te plaît ? »

« Je gagne bien ma vie... »

Dilandau sentit la tristesse qui émanait d'Allen.

« Quand tu es devenu chevalier céleste, tu ne t'attendais pas à ça ? »

« Non, honnêtement, j'espérais autre chose... à part en période de guerre, mon travail est extrêmement ennuyeux... et on ne va quand même pas souhaiter la guerre, hein ? »

Dilandau lui posa une main sur l'épaule. Il se surprit lui-même par ce geste. Allen lui sourit. Ce simple mouvement l'avait réconforté d'un cafard passager.

« Bon, faut qu'j'y aille, passe une bonne journée ! Profite du soleil ! »

« Je vais essayer et j'espère que tu ne t'ennuieras pas trop de ton coté... »

Allen haussa les épaules, puis, il ouvrit un tiroir et sortit les clés promises.

« N'oublie pas de bien fermer derrière toi, et devant, et derrière... je ne suis pas méfiant, mais bon, on ne sait jamais, y a pas mal d'objets précieux ici, ça peut exciter des convoitises... »

« Je fermerai bien si je m'en vais ! »

« Bon, salut ! »

Il embrassa Dilandau sur la joue avant que celui-ci n'ait le temps de s'écarter et partit.

Après le départ d'Allen, Dilandau regarda autour de lui et finit par se dire qu'il faudrait profiter de cette journée pour fouiner dans les affaires d'Allen.

Sachez que je désapprouve totalement les intentions de Dilandau ! - Signé : L'auteur (légèrement hypocrite)

Il débuta doucement en explorant de fond en comble la bibliothèque et il pensa qu'il faudrait qu'il se penche un jour sur les ouvrages que contenait ce meuble car il y avait apparemment des choses intéressantes.

N'ayant rien trouvé de personnel sur Allen dans la bibliothèque, il décida de passer à la vitesse supérieure et d'aller sonder sa chambre.

Il monta les escaliers d'un pas ferme, ouvrit la porte de la pièce qui l'intéressait, jeta un coup d'œil peureux et entra dans l'antre de son frère d'un pas timide. Il regarda autour de lui et se sentit soudainement honteux de ce qu'il voulait faire. Un semblant d'éducation remonta à la surface et Dil ressortit sur la pointe des pieds sans rien déranger.

Son esprit commençait à vagabonder sur ce qui avait bien pu l'empêcher de jouer les indiscrets quand il entendit frapper à la porte.

Il dévala l'escalier en trombe et ouvrit la porte au visiteur.

« Oh ! Van ! »

« Salut ! »

Dil lui passa les bras autour du cou et lui roula une pelle magnifique. Une fois que Van put à nouveau respirer et parler, il se plaignit :

« Comment ça se fait que t'es pas sorti ? Je poireautais, moi ! »

« Oh, désolé, j't'avais complètement oublié ! Allen est parti pour la journée, alors, comme je pouvais profiter de la maison... »

« Ouais, j'te sers qu'à t'éloigner de ton frère, quoi ! Le reste du temps, je peux aller me faire voir ! »

« Hé ! Si c'était pour faire preuve de mauvaise humeur que tu es venu, tu peux repartir pour Fanelia immédiatement ! »

« Attends ! Tu m'oublies et j'suis censé être content ! C'est ça ? »

Van était resté sur le palier. Dilandau lui claqua la porte au nez, alla s'asseoir sur le canapé et croisa les bras, fâché.

Deux minutes après, Van tapa à la porte de nouveau. Dilandau resta statique sur son sofa. Van retapa et commença à glapir.

« Dil, t'as vraiment un sale caractère ! Ouvre-moi ! Je sais que je suis pas en tort ! Je sais qu'j'ai des bonnes raisons pour râler ! »

Dilandau ne venait toujours pas ouvrir, il changea de tactique.

« Dilly, s'il te plaît, viens m'ouvrir, c'est pas grave si tu m'avais oublié, d'ailleurs, je l'ai déjà oublié... Dil, mon Dil ! »

Il se mit à gratter à la porte comme un petit chien, Dilandau céda et lui rouvrit.

« C'est bon pour cette fois ! »

Van pénétra rapidement à l'intérieur et s'exclama une fois rentré.

« N'empêche ! J'avais une bonne raison d'grogner ! »

Dilandau lui jeta un regard assassin, Van lui fit un petit sourire et fronça son nez.

« Alors, que comptais-tu faire tout seul dans cette grande baraque ? »

« J'sais pas trop, mais maintenant que tu es là, c'est tout trouvé ! »

Il s'agrippa à lui et l'embrassa.

« On n'a jamais renouvelé notre expérience de l'autre jour », ajouta-t-il entre deux baisers.

« Tu veux recommencer ? »

« ça me tente... mais dans un lit cette fois ! »

« Hum, oui, autant en profiter... »

« Profitons, profitons... »

Ils se câlinèrent gentiment pendant de longues minutes, se caressant les cheveux, le cou, le dos, le derrière... puis, Dilandau s'écarta, prit la main de Van et l'entraîna jusqu'à sa chambre.

Il se coucha sur le dos et Van s'installa sur lui. Ils poursuivirent leur série de baisers langoureux et de caresses sensuelles. Van commença à jouer avec la cordelette du haut de Dil, puis, il descendit ses mains plus bas et défit les boutons de la braguette du pantalon. Il descendit peu à peu tout en embrassant le corps de Dil par dessus ses vêtements, puis, arrivé au bas-ventre, repoussa le haut avec son nez pour s'attarder autour du nombril. Il introduit sa langue dans le trou et cela lui donna des idées. Dilandau passait ses mains dans son épaisse chevelure brune, Van plaça les siennes sur la ceinture du pantalon de son ami et le baissa. Il releva la tête.

« Retourne-toi », ordonna-t-il gentiment.

« Déjà ? »

« S'il te plaît, retourne-toi », implora Van.

Dilandau se retourna à contrecœur en se disant que Van n'avait aucun savoir-vivre et aucune retenue, puis, il sentit l'humidité d'une langue parcourir son derrière. La langue s'aventurait même dans la raie. Van écarta les fesses de Dilandau et celui-ci pensa : "ça y est, il ne peut plus se retenir !" Et Van le pénétra... avec sa langue. Dilandau se mordit la lèvre inférieure et retint un soupir de plaisir. La langue se balada dans son anus pendant une ou deux minutes.

« C'est booonnn... », laissa échapper le garçon aux cheveux argent.

« Si bon ? », demanda Van en se retirant.

« Oh oui », fit Dilly dans un souffle.

« Retourne-toi. »

« Encore ! »

Dilandau s'exécuta et Van lui lécha son pénis en érection. Il fit jouer sa bouche, sa langue et ses dents dans l'unique but d'aboutir au plaisir absolu de son ami. Dilandau tenait fermement la tête de Van de ses deux mains durant cette opération et soufflait bruyamment. Il bougeait la tête d'un coté et de l'autre et de haut en bas, les yeux clos, étourdi par le plaisir que lui procurait son amant. Cette fois, il ne prévint pas Van avant son éjaculation et ce dernier prit la totalité dans la bouche. Dilandau laissa tomber ses mains sur le matelas, légèrement abruti par ce qu'il venait de vivre.

(C'était dix fois, non, cent fois mieux que la première fois... il a dû s'entraîner, c'est pas possible !)

Van le regarda, souriant, le liquide blanc débordant de sa bouche. Dilandau pouffa de rire. Le garçon brun se leva pour sortir de la pièce.

« Je reviens de suite ! », dit-il la bouche pleine.

Il revint effectivement trente secondes plus tard et Dilandau constata qu'il avait non seulement craché son sperme mais qu'il s'était aussi rincé la bouche et considéra donc qu'il pouvait se permettre de l'embrasser ce qu'il fit immédiatement.

Le baiser fut long et tendre. Van rompit ce baiser en s'écartant légèrement.

« Je mérite une récompense après tout ce que j'ai fait », réclama-t-il poliment.

« Huumm, je sais pas trop, j'vais y réfléchir, repasse demain ! »

Juste après avoir dit ses mots, il déboutonna tout de même le pantalon de Van et entreprit de lui rendre la pareille. Il commença par caresser gentiment de ses doigts pour ensuite approcher doucement sa bouche du sexe de son "homme". Il l'"alluma" et se recoucha sur le lit.

Van ôta complètement le pantalon de Dilandau et souleva ses jambes pour les mettre autour de son cou.

« Tu es souple, n'est-ce pas, mon p'tit Dil ? »

« Hmm, oui, pas mal. »

« Parfait. »

Il plaça les mains sur les épaules de Dilandau et se rapprocha de son visage, il l'embrassa, son ami se trouvait presque dans une position de contorsionniste mais l'endurait très bien. Il le pénétra pour la deuxième fois de sa vie, mais avec beaucoup plus de savoir-faire et de délicatesse que la fois précédente.

***

Dilandau dit au revoir à Van sur le perron en l'embrassant et il resta longtemps à agiter la main jusqu'à ce que son ami disparaisse de son champ de vision. Il regarda encore un peu l'horizon vide puis rentra à l'intérieur. Il était pratiquement vingt-trois heures. Van avait passé la journée avec lui. Ils avaient chacun prit un livre dans l'imposante bibliothèque et s'étaient installés sur le canapé pour lire, Dilandau sur les genoux de Van.

L'adolescent avait trouvé cet après-midi à lire blottis l'un contre l'autre excessivement romantique et se promettait déjà de recommencer une prochaine fois.

Ils avaient aussi mangé ensemble et avaient préparé le repas tous les deux. Van n'avait jamais touché un ustensile de cuisine de sa vie. Quelle expérience !

Il avait invité Van à rester vu l'heure tardive, mais ce dernier avait craint la réaction d'Allen, que celui-ci se pose des questions et avait préféré partir quitte à dormir dans une auberge à Palas.

Dilandau grimpa lentement l'escalier.

***

Allen rentra vers trois heures du matin. Il monta l'escalier sans bruit et entrouvrit la porte de la chambre de Dilandau pour le voir dormir. La lumière du couloir vint éclairer le visage de l'adolescent dormant paisiblement. Un sourire s'épanouit sur le visage d'Allen, il referma la porte en silence et alla dans sa chambre.

-A suivre-