Fushigi Yuugi Fan Fiction ❯ Chichiri no Kokoro ❯ La première bataille ( Chapter 11 )

[ P - Pre-Teen ]

Kutaiyô se fraya un chemin dans le sang des soldats du Kônan et arriva très rapidement à quelques mètres des portes du palais. Là, il fut stoppé par Hotohori.
HOTOHORI: Tu ne passeras pas.
KUTAIYÔ: Nous verrons.
Les deux hommes se défièrent du regard puis se jetèrent l'un sur l'autre, le sabre en avant. Hotohori tomba au sol. Son bras droit était couvert de sang. Le pouvoir qui l'avait ramené du monde des morts le temps de sa mission lui avait également rendu un corps de chair et de sang. Il était donc à nouveau mortel et ressentit une terrible douleur lorsque Kutaiyô planta son sabre dans son épaule. Myra et les autres assistaient à la scène, impuissants.
MYRA: Il va se faire tuer! Il faut faire quelquechose!
MITSUKAKE: Hélas, il n'y a rien que nous puissions faire.
MYRA: Si, je le peux.
Elle sortit de la pièce et courut vers les portes. Chichiri se téléporta devant elle et l'arrêta.
MYRA: Laisse-moi passer, Chichiri. Je ne laisserai pas cet homme mourir à ma place.
CHICHIRI: Et moi je ne peux pas te laisser y aller! C'est tout ce que ce Kutaiyô attend!
MYRA: Tant pis, j'y vais quand même. Laisse-moi passer.
Chichiri ne bougea pas.
MYRA: Chichiri, ce n'est pas toi que je veux combattre. Mais si tu persistes à vouloir m'empêcher d'y aller, je n'hésiterai pas à le faire.
CHICHIRI: Et bien si c'est ce que tu veux, vas-y. Mais je t'accompagne.
MYRA: Non. Il n'y a nul besoin que ton nom soit ajouté à la liste déjà si longue de ceux qui vont mourir aujourd'hui.
CHICHIRI: J'ai déjà fait mon choix. Je resterai avec toi jusqu'à ce qu'il te tue.
MYRA: Qu... Quoi? Moi qui croyait que tu allais me dire un truc du genre "Je te protégerai jusqu'à la fin"... C'est plutôt pessimiste, on dirait que tu es pratiquement sûr que je vais y passer...
CHICHIRI: Je n'ai aucun doute à ce sujet. Avant que le soleil ne se couche, tu seras morte.
MYRA: Quelle franchise... Cette nouvelle a l'air de vraiment t'attrister ...
CHICHIRI: C'est toi qui a choisi. Je t'ai dit que tu allais mourir si tu sortais, et pourtant tu veux quand même y aller. Cela signifie que tu as choisi de mourir.
MYRA: Vu comme ça... Enfin, merci pour le soutien psychologique. Chichiri, crois-tu aux miracles?
CHICHIRI: Pas vraiment.
MYRA: Et bien c'est le moment d'y croire.
Elle poussa la porte et se dirigea vers le champ de bataille.
CHICHIRI, pensant: J'admire ton courage. N'aie crainte, je ne te laisserai pas mourir. Je te protégerai jusqu'à la fin.

Kutaiyô abaissa son sabre en direction d' Hotohori mais fut stoppé par une sphère d'énergie projetée contre lui qu'il évita aisément.

KUTAIYÔ, souriant: Myra... Quelle surprise! Non satisfaite de m'avoir jadis défiguré une partie du visage, tu t'emploies à faire de même avec le reste?

MYRA: Tu es dans le vrai. Si tu ne pars pas immédiatement...

KUTAIYÔ, lui coupant la parole: Tant de haine dans de si beaux yeux, quel dommage...

MYRA: Garde tes flatteries, Kutaiyô. Je n'ai pas oublié ce que tu m'as fait!

KUTAIYÔ: Tu es si rancunière. M'en veux-tu donc à ce point?

MYRA: Je t'en voulais bien plus encore. Mais au final, je devrais plutôt te remercier. J'allais commettre la pire erreur de toute ma vie en épousant une ordure comme toi et puis...

KUTAIYÔ, regardant Chichiri: C'est ton petit ami?

MYRA: Qui?

KUTAIYÔ: Le jeune homme derrière toi.

MYRA: Hum... Bonne question. En fait... j'en sais rien!

Kutaiyô tomba à la renverse. Il se releva et enleva la terre sur son armure.

KUTAIYÔ: Et bien, ce doit être une relation des plus confuse. Probablement basée sur le s...

MYRA: Ah! Tais-toi!

KUTAIYÔ: Je plaisante, bien sûr. Nous savons tous deux que tu ne donneras jamais à ce moine ce que tu m'as toujours refusé.

MYRA: Tu te trompes. A lui je pourrais donner tout ce que tu n'auras jamais.

Elle se tourna vers Chichiri.

MYRA: Toi, t'as rien entendu. Ok?

Chichiri hocha confusément la tête.

MYRA: Bon, nous ne sommes pas là pour discuter de "ça". Que veux-tu?
KUTAIYÔ: Je crois que tu le sais déjà. Ce que je veux c'est Soranaka.
MYRA: Ce sera tout? Vous désirez autre chose Monsieur?
Chichiri et Kutaiyô s'écroulèrent simultanément au sol, désespérés.
MYRA: Hi hi hi! Non mais attend, TU DELIRES MON P'TIT KUTAIYÔ!!! Le jour où je te céderai le royaume de mon père n'existe encore sur aucun calendrier!!! Si tu as compris, remballe tes monstres et retournez dans votre trou paumé!
KUTAIYÔ: Sais-tu à qui tu parles? Je suis devenu général!
MYRA: Et alors? Je suis une déesse alors de toute façon ça ne change rien que tu sois général, soldat ou cuisinier. Tu me seras toujours inférieur.
KUTAIYÔ: Tu te flattes. Tu n'es pas encore une déesse. Il te reste un mois avant de gagner ce statut, si tel est ton choix, bien sûr.
MYRA: Donc, tu ne comptes pas dégager?
KUTAIYÔ: Quelle intelligence...
MYRA: Très bien. Dans ce cas, battons-nous et nous verrons qui de nous deux régnera sur Soranaka.
KUTAIYÔ: Ridicule. Tu ne maîtrises pratiquement aucun de tes pouvoirs. Avec quoi comptes-tu me battre?
MYRA, arrachant le bâton des mains de Chichiri: Avec ça.
CHICHIRI & KUTAIYÔ: T'es pas sérieuse?
MYRA: J'ai l'air de plaisanter? Bon, Chichiri, tu restes en dehors de ça, quoi qu'il arrive. Ok?
CHICHIRI: D'accord.
KUTAIYÔ: Fort amusant. Puisque tu es si pressée de mourir, Myra...
il abattit son sabre sur Myra mais celle-ci se protégea avec le bâton de Chichiri.
MYRA: Chichiri, t'as intérêt à ce que ce soit de la bonne qualité! Si c'est du toc, je t'étrippes!
Chichiri se gratta le tête...
CHICHIRI: Comment peux-tu dire ça dans un moment pareil...
Kutaiyô porta un nouveau coup à Myra et lui fit lâcher le bâton et se trouva désarmée. Il leva son sabre au-dessus de celle-ci mais avant qu'il n'ait pu faire quoique ce soit, Chichiri avait attrappé myra et les avait téléporté quelques mètres plus loin.
MYRA: Merci, Chichiri. Sans toi je...
Elle s'écroula dans les bras de Chichiri, après que celui-ci l'ait plonger dans un profond coma à l'aide d'une incantation. Il la porta jusqu'à un arbre contre lequel il l'appuya, suffisament loin des combats.
KUTAIYÔ: Comme c'est charmant... L'éloigner du combat pour lui sauver la vie... Tu dois beaucoup y tenir. C'est bien, l'amour est une chose si merveilleuse après tout.
CHICHIRI: C'est amusant d'entendre ça de la bouche d'un homme avec un passé aussi respectable.
KUTAIYÔ: Hum... Je vois que la petite Myra à la parole facile. Du moins, avec toi. Vous devez être très proches tous les deux, pour que tu t'apprêtes à sacrifier ta vie en me combattant à sa place.
CHICHIRI: Je ne fais que mon devoir. Par ailleurs, je n'ai nullement l'intention de sacrifier ma vie, mais de prendre la vôtre.
KUTAIYÔ: Tu fais preuve d'un incroyable optimisme, jeune moine. Penses-tu réellement pouvoir me vaincre seul?
-: Il n'est pas seul.
CHICHIRI: Tasuki?
Tasuki, Tamahome, Nuriko et Hotohori se placèrent aux côtés de Chichiri.
KUTAIYÔ: Comme si ça allait changer quelquechose...
TASUKI: Tu parles trop.
Il se jeta sur Kutaiyô et lança son attaque.
TASUKI: REKKA SHINNEN!!


Cinq heures plus tard, peu de soldats restaient debout sur le champ de bataille. Environ 50 hommes du Kônan et 600 du Kurayami. De leur côté, Chichiri, Tasuki et les autres affrontaient le général Kutaiyô et étaient sur le point d'être vaincus. C'est alors qu'au moment où tout semblait perdu, sortirent de derrière les nuages de poussières, dix milles cavaliers.
MIAKA: Les armées du Kutô!
CHIRIKO: Ils viennent nous prêter main forte!
MITSUKAKE: Juste à temps!
Les soldats du Kutô déferlèrent sur le champ de bataille et exterminèrent en quelques minutes seulement plus de 500 hommes du Kurayami.
Kutaiyô, voyant s'approcher la défaite, sonna la retraite. Il s'adressa une dernière fois à Chichiri avant de s'enfuir.
KUTAIYÔ: Lorsque Myra se réveillera, dis-lui de ma part qu'elle a beaucoup de chance de t'avoir. Profitez bien de ces derniers moments de paix que je vous accorde pour ne rien avoir à regretter de cette vie. Car la prochaine fois que nous nous rencontrerons, je ne serais pas aussi clément.
Puis il sauta sur son cheval et s'enfuit au galop, suivi par les derniers survivants de son armée.